Les supermarchés adoptent le végan !
En Angleterre, plus qu’une tendance, le véganisme devient un régime alimentaire croissant et durable ! Notamment grâce aux grandes enseignes…
Être végétalien aujourd’hui
Les végétaliens ne consomment pas de produits issus d’animaux, mangent donc uniquement des aliments végétaux. Et ils deviennent de plus en plus nombreux ! En dix ans, le nombre de personnes végan a quadruplé. Et les réseaux sociaux jouent un rôle positif dans le déploiement de cette nutrition. Ainsi, un nouveau secteur engagé et lucratif voit le jour.
Un large choix de produits végan
Les grandes surfaces investissent donc ce secteur. La chaine de supermarchés Waitrose a augmenté sa gamme végétarienne et végétalienne de 60 % ; et elle a installé des rayons dédiés au végétalisme dans plus de 130 boutiques. Le magasin Iceland accroit son éventail après avoir constaté que le burger sans viande avait plus de succès que les basiques. D’autres enseignes suivent le pas, comme Mark & Spencer, Prêt à Manger ou encore Tesco. Ce dernier a mis en vente plus de 30 articles à base de plantes. L’offre de pizzas végétaliennes augmente elle aussi, avec Pizza Hut, Pizza Express et Zizzi par exemple. Puis, le spécialiste du discount, Lild, est entré dans le marché en commercialisant à moindre cout de la nourriture végan. Les nouveaux produits végétaliens ont plus que doublé au Royaume-Uni ! En 2019, plus de 107 marques ont été déposées, soit 128 % de plus qu’en 2018. Ce marché devrait alors générer 658 millions de livres cette année…
Manger engagé
La multitude d’articles accroit la diversité et l’accessibilité du régime végan. Par conséquent, les supermarchés ont inspiré 500 000 personnes à adopter le végétalisme en janvier, d’après l’organisation Veganuary. Désormais, ils dictent en partie cette consommation et en prônent ses bienfaits. Car manger des produits issus des végétaux améliore notre santé et celle de la Terre, sans compter les effets en faveur du bien-être animal ! Une étude menée par des chercheurs d’Oxford et du Minnesota compare les impacts environnementaux des régimes alimentaires. Et, sans grande surprise, le véganisme nécessite moins d’eau et de terres, en plus d’émettre peu de gaz à effet de serre (GES), soit 2,89 kg de CO2 par jour. « Le régime moyen de quelqu’un qui mange beaucoup de viande et 2000 calories émet 2,5 fois plus de gaz à effet de serre que le régime moyen d’un végan mangeant 2000 calories », précise l’étude.
De ce fait, consommer des animaux demeure néfaste pour l’environnement, et donc pour notre santé. La viande rouge et transformée augmente les risques de maladie ; tandis que l’élevage représente 14,5 % des émissions de GES mondiales. Finalement, notre alimentation actuelle engendre une mauvaise santé chronique, tout en dégradant les écosystèmes, le climat et les ressources en eaux.
« Passer à un régime sans viande ni produits laitiers ni œufs revient à émettre moins d’émissions carbone que conduire une Prius » selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
Sources : Positive News ; L214 ; La Depèche ; The Guardian
Crédits Photos : Sean Hayes / Pexels ;@roamincolor / Unsplash
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